Vie

Comment j’ai retrouvé Jacqueline, mon premier amour

Qui n’a jamais rêvé de revoir des amis d’enfance, des camarades de classe ou son premier amour. Si vous n’en rêvez pas, moi si, et il y a une personne en particulier que je souhaitais retrouver plus que tout, Jacqueline. Jacqueline fut ma première petite amie, à l’époque nous avions 18 ans. Elle était tout ce qu’il y avait de plus beau sur terre pour moi à cette époque. Brune aux yeux noisette avec de légères taches de rousseur, pas très grande, dans les alentours du mètre 55, mais assez pour moi et mon mètre 68. Nous avons partagé 5 ans de notre vie jusqu’à ce que les aléas de la vie nous séparent. Il y a peu, j’ai décidé de la retrouver et ai entamé les différentes étapes.    

Recherche sur Google

La première des choses que j’ai faites et de me rendre sur internet en tapant “rencontre senior Annecy”. Il faut savoir qu’à l’époque nous vivions tous les deux à Annecy, jusqu’au jour où j’ai décidé de m’en aller pour l’étranger. “Je mourrais ici, dans cette ville”, me disait-elle. “Je ne quitterais cette ville pour rien au monde. Pars si tu souhaites partir, mais je ne te suivrais pas”. Ce sont les derniers mots que nous avons échangés. 

 

 

Je ne regrette pas d’être parti, bien au contraire, j’ai eu la chance de découvrir le monde. Je suis d’abord parti vivre aux Antilles françaises pendant une décennie, puis j’ai bougé pour l’Asie et plus particulièrement le Népal et Hong Kong, puis j’ai émigré en Afrique subsaharienne. Mais après 45 ans de vie nomade, j’eus l’envie de rentrer chez moi à Annecy. 

 

 

Pour en revenir à ma recherche, elle m’a guidé vers un site du style de copains d’avant, spécialisé dans les retrouvailles d’anciens camarades de classe. Je fus agréablement surpris de retrouver quelques amis d’enfance, mais Jacqueline n’en faisait pas partie. 

Les réseaux sociaux

En tant que “jeune sénior” comme mes neveux et nièces s’amusent à la dire, j’ai eu l’occasion d’apprendre l’utilisation de plusieurs réseaux sociaux. J’ai alors tenté d’écrire son prénom et son nom de famille sur l’un d’entre eux. Et je l’ai retrouvé, avec précipitation, j’ai cliqué sur une photo qui ressemblait étrangement à mes souvenirs, ces mêmes yeux noisette et tache de rousseur qu’à l’époque.


Je l’ai alors ajouté en ami, et quelques longs jours plus tard, elle accepta mon invitation et m’envoya un message “ Bertrand, est-ce vraiment toi ? Je n’arrive pas à y croire, comment vas-tu depuis ces dernières années ?”. Ce fut les premiers mots d’une nouvelle histoire d’amour qui reprit là où elle s’était arrêtée.